top of page

Hommage à MATOUB

La biographie

 Dès l'adolescence, il compose des chansons. L'enseignement en Algérie ne lui plaît pas car, 
le curriculum scolaire le prive de son identité.Lounès, tres éveillé, dès son jeune âge 
se posait la question: je parle<br /> berbère à la maison et à l'école j'apprends que mes 
ancêtres sont Arabes. la généraion précédante apprenait que mes ancêtres sont Gaulois. 
Mais alors qui sommes-nous? se dit Lounès. C'est ainsi qu'il rejette toute autre "colonisation
 morale" et devient jeune autodidacte dans la vie. Son <br />souci a toujours été de 
"restaurer" l'identité d'origine à savoir Amazigh (Berbère), jusqu'à ce qu'il ait payé de sa 
vie, mais dans le cœur de son peuple, il demeure immortel. Il est pour les Berbères ce 
que Che Guevara est pour les Latino-americains, ce que Nelson Mandela est pour
 les Sud-africains. En 1978, Matoub Lounès enregistre son premier album, 
Ay izem qui l'impose comme un grand espoir de la chanson algérienne d'expression
 berbère En 1983, le barde kabyle alors déjà connu dans son pays se produit pour
 la première fois à l'Olympia. Il enregistre alors "Aurifur", un album qui remporte un 
vif succès. Depuis la sortie de son premier  album A Yizem anda tellid ? (Ô lion où es-tu ?)
Lounès Matoub célèbre les combattants de l'indépendance et fustige les dirigeants 
de l'Algérie à qui il reproche d'avoir usurpé le pouvoir et <br />de brider la liberté 
d'expression. Chef de file du combat pour la reconnaissance de la langue berbère,
 il est grièvement blessé par un gendarme en octobre 1988. 
Il raconte sa longue convalescence dans l'album L'Ironie du sort (1989). En 1998, 
il sort l'album "tavrats i lhukem" et "ilehqed zhir".ces derniers sont typiquement chaabi, 
il y dénonce la lacheté, la stupidité du pouvoir algérien.la fameuse chanson N°5 "tavrats i lhukem" 
est en fait sous forme de "kacide" (enchaînement de musiques différentes), la dérniére musique 
est une parodie de l'hymne officiel algérien, ce dernier lui couta la vie. Matoub Lounès
l'homme engagé Les textes de Lounès Matoub sont clairement revendicatifs et se résument 
à la défense de la culture amazighe qui occupe une place centrale. Il dénonce la dictature 
et l'islamisme radical en Algérie. Il s'oppose à la politique d'arabisation monoculture qui 
selon lui était insupportable à vivre. Il accepte néanmoins de parler le tamazight et
le français, mais il refuse de parler l'arabe. Lounès Matoub est un ardent partisan de
la laïcité et de la démocratie, qui se fait le porte-parole des laissés-pour-compte 
et des femmes. Opposé à l'islamisme et au terrorisme islamiste, il condamne l'assassinat
d'intellectuels, il fut enlevé le 25 septembre 1994 par le GIA (Groupe Islamique Armée), 
puis libéré au terme d'une forte mobilisation de l'opinion kabyle.  La même année,
il publie un ouvrage autobiographique Le Rebelle et reçoit le Prix de  la mémoire des mains 
de Danielle Mitterrand. 
En 1996, il participe à la marche des rameaux  en Italie pour l'abolition de la peine de 
mort alors qu'en en mars 1995, le S.C.I.J.(Canada) lui remet Le Prix de la Liberté d'expression. 
Le 25 juin 1998, il est assassiné sur la route menant de Tizi Ouzou à Ath Douala en Kabylie
à quelques kilomètres de son village natal. Les conditions de ce meurtre n'ont jamais été
élucidées. 
Les funérailles du chanteur drainèrent des centaines de milliers de personnes, 
tandis que toute la région connut plusieurs semaines d'émeutes. Son dernier album Lettre
ouverte aux…, parut quelques semaines après l'assassinat, contient une parodie de l'hymne
>national algérien dans laquelle il dénonce le pouvoir en place. Le 30 juin le GIA 
revendique son assassinat. Une fondation portant le nom du chanteur a été créée par 
ses proches pour perpétuer sa mémoire, faire la lumière sur l'assassinat et promouvoir
les valeurs d'humanisme défendues pendant la vie de Lounès Matoub. Deux rues portant
 le nom de Lounès Matoub ont été inaugurées en France à sa mémoire: Dans la commune
de Saint-Martin-d'Hèresprès de Grenoble. À Vaulx-en-Velin près de Lyon le 22 novembre
2003. Matoub Lounès est, parmi les artistes kabyles, le plus connu en Kabylie et dans 
le monde entier de par son engagement, plus de en plus de sa discographie
  • w-facebook
  • w-twitter
  • w-tbird
bottom of page